La charte vis-à-vis de l'arbitre
FICHE : LE CODE DE BONNE
CONDUITE VIS-À-VIS DE L’ARBITRE
1/Quand un arbitre arrive au stade, je l’accueille en
Souriant et en lui disant bonjour !
2/Avant le match et, surtout, après le match, quel
que soit le résultat, entraîneur ou joueur, je serre
la main de l’arbitre.
3 /Sur le terrain, il m’arrive de rater un contrôle, une
passe, une frappe… L’arbitre peut lui aussi se
tromper dans sa décision… Comme nous acceptons
nos erreurs, acceptons celles de l’homme au sifflet
et respectons ses décisions.
4/Sur le terrain, l’arbitre est seul face à 14, 18 ou
22 joueurs, en fonction des catégories. Imaginetoi,
un seul instant, à sa place face à des joueurs
énervés...
5/Pour aider l’arbitre dans ses décisions, je ne simule
pas, je ne conteste pas. Je refuse la tricherie et la
violence.
6/As-tu déjà disputé un match officiel sans arbitre ?
En clair, sans arbitre, il n’y a pas de match.
7/L’arbitre est souvent vu comme un gendarme.
Pourtant, il faut savoir que la mission première de
l’arbitre est de protéger les joueurs…
8/Avec beaucoup de caméras et de ralentis, le
lendemain des matchs professionnels, il est facile
de décortiquer et de critiquer une décision de
l’arbitre. Mais sache que l’arbitre, lui, n’a que ses
yeux pour juger et prendre sa décision en à peine
un dixième de seconde.
9/Les Lois du jeu sont au nombre de 17… mais les
petits détails d’une règle et ses interprétations
sont beaucoup plus nombreuses, d’où parfois ce
sentiment d’injustice qui peut t’habiter… Mais
si l’arbitre prend une décision, c’est qu’il a sa
raison… Et si tu as un doute, demande une petite
explication de manière gentille, l’idéal étant de le
faire à l’issue de la rencontre.
10/Ton capitaine n’a pas un brassard autour du bras
pour montrer son biceps… En cas de souci, c’est à
lui de dialoguer, en tout bien tout honneur, avec
l’arbitre sur le terrain.
11/Peut-être as-tu les pieds un peu carrés, peut-être
aimes tu souffler dans un sifflet… alors sache que si
tu le souhaites, et même si tu n’arbitres pas un
jour, tu peux effectuer des formations d’arbitrage.
Demande à ton club ou à ton District les
informations nécessaires.
FICHE : STOP À LA VIOLENCE
CONTRE L’ARBITRE
Le rôle de l’éducateur :
1 /quand la tension monte,
l’éducateur doit intervenir pour calmer ses joueurs
et, en même temps, aller dans le sens de l’arbitre,
l’encourager en appuyant ses décisions, quelles
qu’elles soient.
2/ Rapprocher les entraîneurs des arbitres… et vice
versa :
les problèmes naissent trop souvent de la
méconnaissance de l’autre, propice aux préjugés.
Développer les relations entre ces deux « parties »
lors des formations ou de réunions au moins
annuelles, entre équipes et arbitres de la même
division, permettrait à chacun de se comprendre
un peu mieux et, peut-être, de s’apprécier plus.
3/Prônons l’indulgence :
le respect de l’arbitrage est
l’affaire de tous. En cas de problèmes, un arbitre
sera toujours seul et livré à lui-même. En se
mettant deux secondes à sa place, beaucoup
auraient arrêté à la première insulte ou
bousculade… Alors, par respect et pour ne pas
démotiver tous les arbitres, un peu d’indulgence
s’il vous plaît.
4/ Insister sur le respect :
comme enoncé dans la
charte de l’esprit sportif, un club a les moyens
d’assainir le climat de ses rencontres en prônant le
respect de l’arbitre comme l’une de ses valeurs
principales. Ce discours exigeant doit être dit et
répété à tous, joueurs, spectateurs, dirigeants,
entraîneurs. Il ne s’agit que d’une question de
volonté.
5/Un bon accueil :
l’accueil conditionne souvent les
rapports pour le match. Un bonjour chaleureux à
l’égard de l’arbitre peut atténuer des tensions…
Lui offrir une ou deux bouteilles d’eau pour le
match fait également partie du « service
minimum » à lui proposer lors de son arrivée… Et
puis, dire bonjour avec le sourire ne peut pas faire
de mal…
6/ La mission du capitaine :
relais de l’éducateur sur
le terrain, le capitaine entend et voit tout ce que
disent ses coéquipiers. De plus, il connaît les
caractères et réactions de chacun de ses
partenaires. Alors, si l’un d’eux hausse le ton,
s’excite ou conteste, c’est à lui de le calmer et de
s’interposer.
7/S’inspirer d’initiatives :
des actions sont mises en
place dans certains Districts ou clubs, comme par
exemple faire arbitrer des matchs par des joueurs
suspendus ou par tous les joueurs, à tour de rôle,
lors des séances d’entraînement. De très bons
moyens pour faire comprendre à tous les
difficultés de l’arbitrage… Ces actions sont à
encourager et à faire profiter aux autres. Il ne faut
pas attendre les agressions d’arbitres (verbales ou
physiques) pour les mettre en place.
8/Tolérance maximale :
l’arbitre, comme tous les
acteurs du jeu, peut se tromper. Tout le monde le
sait, trop peu l’acceptent. Tolérance et retenue
quand on estime que l’arbitre a pris une mauvaise
décision, l’aideront à diriger la rencontre de
manière plus détendue. Pas d’agressivité, pas
d’intox, pas de pression !
9/La valorisation de l’arbitre :
pour être crédible
auprès des joueurs, l’arbitre doit être respecté par
l’entraîneur.
Quand l’arbitre a fait tout ce qu’il pouvait pour
diriger le match dans l’esprit du jeu, ne pas
hésiter à aller le féliciter…